samedi 4 juillet 2015

Développement durable et mariage des homosexuels Le Système Homme-Environnement ou Système Société-Nature



Résumé du pamphlet : "Développement durable et mariage des homosexuels". 
par Roger Démosthène CASANOVA. 
ISBN 978-2-9533397-2-7


En 2013 les « élites » françaises affirmaient que le mariage des humains de même sexe est un progrès  démocratique et sociétal. C’est rationnellement, naturellement et humainement FAUX. C’est ce que je tente de montrer dans le pamphlet ci-après.



Tout d’abord, je confronte le mariage des homosexuels au paradigme du développement durable et des exigences naturelles.

Ensuite j'évoque la position des religions du monde qui aucune n’admet le mariage des homosexuels.

Enfin dans une brève synthèse je confirme mon opposition au mariage des homosexuels, qui est pour moi un non-sens naturel et sociétal absolu, qui tient du caprice et d’une doctrine égalitariste et non du bon sens.

Sur l'auteur : 
Roger Démosthène Casanova est docteur d’État ès-sciences et professeur d’université à la retraite. Il est le fondateur du master « Gestion de la planète, et développement durable » de l’Université de Nice-Sophia Antipolis et a dirigé l’école européenne de l’environnement (programme Leonardo da Vinci/ex-COMETT). Outre ses travaux scientifiques, il a publié en 2011, aux éditions de l’Harmattan,  « Putsch en Côte d'Ivoire », une analyse du déni du droit international par la France et la « Communauté internationale ». En 2013, il a publié « La Patrie en danger », de la démocratie malade au totalitarisme islamique, aux éditions Mélibée.

Voir le site casanova.fr et le blog http://www.ampus-casanova

http://www.ampus-casanova.com/

Le Système-Homme Nature ou Homme-Environnement





Développement durable
et mariage des homosexuels

Le Système Homme-Environnement
ou Système Société-Nature



« Qui ne mesurera jamais les souffrances intimes des enfants sans père ou sans mère ? » […] « Pensez à tous ces enfants qui, cherchant d’où ils viennent, ne trouveraient que des éprouvettes, des banques de sperme, des ventres loués, des manipulations génétiques, peut-être, un jour, des utérus artificiels… »
Henri Guaino, Mariage, Les éditions de l’Union, 2013.

« Pendant cinquante ans, les esprits réfractaires à ce discours [à la pensée unique] ont été discrédités, et les faits qui contredisaient l’idéologie dominante ont été passés sous silence. C’est cela, le terrorisme intellectuel. Pratiquant l’amalgame, le procès d’intention et la chasse aux sorcières, cette mécanique totalitaire fait obstacle à tout vrai débat sur les questions qui engage l’avenir. » 
Jean Sevilla, le terrorisme intellectuel, Editions Perrin, 2004.

« Je vais te dire pourquoi tu es ici. Tu es ici parce que tu sais quelque chose. Quelque chose que tu ne peux pas expliquer. Mais tu le sens. Tu as senti toute ta vie que quelque chose ne tourne pas rond dans le monde. Tu ne sais pas ce que c'est, mais c'est là. Comme une écharde dans ta cervelle, et ça te rend fou. C'est cette sensation qui t'a conduit jusqu'à moi. » Film des frères Andy et Larry Wachowsky, Matrix, 2000, in  Richard David Precht, qui suis-je et, si je suis, combien ? Belfond éditeur, 2010.

  

Prolégomènes

En 2013 les « élites » françaises affirment que le mariage des humains de même sexe est un progrès  démocratique et sociétal. C’est rationnellement, naturellement et humainement faux.

Dans le même temps les tenants de cette pratique, balaient les arguments des opposants en adressant un prétendu et ridicule message d’espoir aux opposants au « mariage pour tous ». Ces derniers étant légitimement inquiets des conséquences sur la filiation et sur les questionnements de l’enfant sur ses origines. Le message « d’espoir » est : « Ayez confiance en l’homme ». C’est typiquement la caractéristique d’un raisonnement juste avec des données fausses. À l’instar du raisonnement de Marx fondant sa théorie du marxisme et du communisme sur le paradigme que l’homme serait naturellement bon. Ce qui est faux, comme l’histoire le démontre largement, à part quelques exceptions… qui confirment la règle. L’homme n’est pas naturellement bon, de même qu’il n’est pas naturellement juste, de même qu’il est un loup pour l’homme. De même que l’égalité est un leurre. Il n’y a aucun espoir à attendre de l’homme s’il n’est pas soumis à des contraintes sociétales. Si les digues sociétales sautent, l’homme est capable des pires excès. Mon propos n’est pas ici de le prouver par un cours d’histoire, par contre on peut évoquer des religions qui ont compris depuis longtemps que l’homme n’est pas digne de confiance. Les Hébreux sont retombés dans le culte du veau d’or et la luxure, dès  que Moïse, leur guide, a tardé à revenir du Sinaï et il semblerait bien que le prophète Mahomet ait, mieux que les autres porteurs de morale religieuse, compris la nature humaine. Les règles, reçues d’Allah, ne laissent aucune latitude d’interprétation. L’homme doit obéir. Il doit se soumettre à Dieu. De ce point de vue l’Islam (qui signifie soumission à Dieu) semble avoir bien compris la réalité de la nature humaine. « Ayez confiance en l’homme » est un leurre et un mythe « humaniste ». Sauf si une nuance de taille est introduite : ayez confiance en une minorité d’humains qui sauront convaincre les autres.  

Nous serions alors très loin des principes de la démocratie égalitariste telle qu’elle fonctionne actuellement (un homme - une voix). La démocratie qui est désormais une illustration de l’inaptocratie, un système où les plus inaptes à l’exercice du pouvoir sont élus par les plus incapables de créer et de produire. Comme l’a chanté Brassens on peut évidemment croire avec « la foi du charbonnier » en la confiance en l’homme. Mes excuses aux charbonniers. On peut aussi considérer que l’inaptocratie permet à un système failli de perdurer et d’entretenir une caste.

 Bien qu’ayant compris que je ne convaincrai pas ceux qui ont la foi du charbonnier envers l’homme, je vais m’appliquer à montrer qu’être du même avis que le  pouvoir « démocratiquement » en place, ne garantis en rien la justesse d’une prise de position. Ainsi, sur le mariage des homosexuels et ce qui en découle, l’État français se trompe et avec lui ceux qui considèrent que le mariage des homosexuels est un progrès démocratique et sociétal. Mon objectif, sans doute exagéré est qu’il devient urgent dans notre pays, de moins en moins démocratique, d’exiger des décisions politiques réfléchies et discutées, et surtout mises en perspective, avec une vision d’avenir, conforme à l’intérêt de notre République et à celui de la majorité de ses citoyens.

Il se confirme ainsi, pour moi, que le fonctionnement actuel de la démocratie, en particulier en France, laisse à désirer et doit sérieusement être réformé. Il faut ainsi donner réellement la parole au peuple par l’usage du référendum, la démocratie représentative étant clairement pervertie par une caste élue, privilégiée et, semble-t-il sourde aux aspirations profondes du peuple. C’est loin d’être le cas avec « l’équipe » de François Hollande au pouvoir. Il convient donc d’en venir aux faits et de faire litière des idéologies destructrices de la société, comme du terrorisme intellectuel[1] d’une minorité aux commandes, qu’il est convenu désormais d’appeler les « bobos », les bourgeois bohèmes, c’est à dire ceux qui n’ont pas de soucis financiers pour leur vie quotidienne et prétendent avoir une vision du monde qui devrait s’appliquer à tous et à chacun. Vision irréaliste puisque très minoritaire dans les sociétés, généralement occidentales. Sous l’ex-URSS, c’est ce que l’on appelait la nomenklatura. Actuellement le pouvoir est sous l’influence décisive d’une camarilla, plus souvent appelée lobbies.

Pour le citoyen privé d’expression directe, le seul pouvoir encore disponible est celui d’écrire et de dénoncer, même si une censure de fait existe et empêche le citoyen de base d’accéder aux institutions, comme au porte-voix de la télévision.

Une censure existe dans notre pays pour toute opinion qui n’est pas conforme au dogme de la caste au pouvoir. C’est bien ce qui s’est passé au conseil économique, social et environnemental qui a refusé, alors qu’il y était tenu, d’examiner la pétition de 700 000 personnes, contre la loi sur le « mariage pour tous ». Il reste donc l’écriture et sa faible portée sans le relai télévisuel.

Après ces prolégomènes, le présent opuscule s’articule en trois parties de volume et d’esprit inégal.

·      Une première partie se veut rationnelle et analytique, donc scientifique et confronte le mariage des homosexuels au paradigme du développement durable et des exigences naturelles.

·      Une deuxième partie me permet d’aller au-delà des limites de ma plasticité corticale rationnelle en confrontant ce mariage entre humains de même sexe aux croyances et convictions religieuses et métaphysiques des sociétés humaines.

·      Dans une troisième partie, la synthèse de l’analyse scientifique et des croyances religieuses et ésotériques bien établies chez  l’immense majorité des humains, comme de leurs pratiques sociétales, m’amène à considérer en synthèse que le mariage des humains de même sexe est un non-sens naturel et sociétal absolu, qui tient du caprice et d’une doctrine égalitariste et non du bon sens et du progrès.



PREMIÈRE PARTIE
Développement durable et mariage des homosexuels
Opposition Nature-Société ou Homme-Environnement ?

En cette époque troublée où internet et les tablettes peuvent donner à chacun l’impression d’être savant, voire même intelligent ;

En cette époque où tous les partis politiques, ordonnant ou désordonnant nos vies, se réfèrent tous à l’écologie. Tour à tour utilisée comme espoir pour l’humanité sur la Terre, ou comme épouvantail ou menace pour le commun des mortels ;

En cette époque où les vrais débats sur le mariage pour tous ont été escamotés par le pouvoir en place, alors qu’il se poursuit sur les réseaux sociaux, et que l’opposition fait rage entre les tenants des lois naturelles et ceux qui vénèrent les lois sociétales ;

En cette époque où les libertés envers le vocabulaire et la sémantique ne se comptent plus, il m’a semblé nécessaire de faire une brève mise au point sur notre système de vie sur la planète Terre. En fait sur la notion de « développement durable » utilisé à tort et à travers par tout un chacun, de plus en plus dans la confusion.

Pour savoir de quoi l’on parle donc, énonçons quelques truismes. C’est à dire quelques vérités d’évidence (Petit Robert 1987), banalités, évidences, lapalissades et commençons par quelques définitions et données de base indispensables à la compréhension de notre système Nature-Société ou Homme-Environnement.


La vie, sa genèse, sa transmission, le cursus de la vie à la mort.

D’après Claude Bernard (1878)[2], « il suffit que l'on s'entende sur le mot vie pour l'employer » et « il est illusoire et chimérique, contraire à l'esprit même de la science, d'en chercher une définition absolue ». Soit !

Pour les biologistes Francisco Varela et Humberto Maturana, une entité est vivante si elle peut se reproduire elle-même.

Pour, le biologiste Joël de Rosnay[3] un des marqueurs des êtres vivants est la possibilité de propager la vie. Cette approche est celle de mon propos puisque, quoi qu’il en soit des définitions, la notion même de vie biologique (humaine, animale ou végétale) implique une naissance, un développement, une reproduction et la mort. Comment peut donc se situer le mariage entre homosexuels dans ce paradigme vital incontournable ?

L’homme dans sa quête permanente de progrès, rêve d’un temps où il contrôlera la vie et son évolution. Il rêve même d’immortalité physique et en attendant a créé des religions, succédanés à la mortalité terrestre, aussi bien chez les animistes, les bouddhistes ou les religions monothéistes, qui toutes assurent une forme d’immortalité, dans l’au-delà. Il faut donc rappeler que les découvertes  humaines, aussi spectaculaires soient-elles, sont des savoirs « conscients », qui ne sont rien à côté du « savoir et du déterminisme organique », c’est à dire de la subtile organisation biologique des êtres vivants[4]. Face à l’infinie immensité de nos ignorances en la matière, les humains se doivent d’être modestes et prudents dans leurs expérimentations concernant la vie et sa reproduction. Dans le domaine de l’esprit, donc de l’immatériel notre ignorance est encore abyssale. Or, les humains homosexuels, désireux de « posséder » des enfants sont prêts, à cette fin,  à jouer aux apprentis sorciers, aussi bien sur le plan organique que sur celui de la psychologie.

Le philosophe Guy Durandin[5] a bien synthétisé la problématique. Peut-on passer de la biologie (la Nature) à la Société, sans responsabilité éthique ? « Si l'homme peut être modifié à volonté, si donc il n'y a plus de nature humaine, il n'y a plus de destinée humaine, et nous sommes alors en pleine absurdité. S'il n'y a plus de nature humaine, il n'y a plus ni bien ni mal, et le désir même n'a plus de raison d'être, faute d'être le désir de quelqu'un.  » Autrement dit, est-il tolérable d’accorder le mariage « pour tous », donc à des paires homosexuelles qui ne peuvent naturellement pas enfanter, alors que cette autorisation institutionnelle porte en germe la procréation médicalement assistée (PMA) et la gestation pour autrui (GPA) ?

Si le chaos et la fin de l’espèce humaine sont indifférents au législateur, la réponse peut être positive, mais si la survie de l’espèce Homo est l’objectif (au même titre que l’homme se préoccupe de la survie des autres espèces animales et végétales), le respect des règles naturelles s’impose. Le mariage entre humains de sexes différents, dans la perspective de la survie de l’espèce humaine, donc de la procréation, s’impose.

Par extrapolation, mais aussi par analyse historique, cette notion de vie impliquant un cursus s’applique aussi aux groupes humains, puis aux sociétés et enfin aux civilisations humaines. Il serait irréaliste et utopique de se préoccuper de biodiversité pour les plantes et les animaux et d’ignorer les conséquences sur les sociétés humaines de décisions et comportements faisant fi du facteur durée de l’humanité, essentiel sinon vital.
   
L’homme, son comportement et les influenceurs.
Notons que l’homme n’est apparu sur la Terre que très récemment à l’échelle des temps géologiques, ainsi, sur une Terre vieille de 4,5 milliards d’années, le genre Homo n’est présent que depuis 30 000 ans environ. Son prédécesseur, l’homme de Néandertal, est apparu il y a environ 250 000 ans, et a disparu vers 28 000 ans, peut-être faute de s’être adapté à son environnement (c’est une des hypothèses de sa disparition).

C’est l’environnement qui est déterminant pour la formation de l’individu. « Ce sont les gènes qui lui disent « suis », mais c’est le milieu qui lui indique qui suivre. »[6]

Les publicitaires le savent depuis longtemps qui préparent les cerveaux à recevoir des messages ciblés : « Nos émissions ont pour vocation de le rendre disponible : c’est-à-dire de le divertir, de le détendre pour le préparer entre deux messages. Ce que nous vendons à Coca-Cola, c’est du temps de cerveau humain disponible."[7] 

« La télévision fait courir un danger très grand aux différentes sphères de la production culturelle, art, littérature (...), un danger non moins grand à la vie politique et à la démocratie ».[8]
Bien avant, c’est Sun Tzu (Ve siècle avant Jésus Christ), dans l’Art de la guerre (premier traité de stratégie connu), qui a montré qu’une des composantes essentielles de la guerre est  la préparation psychologique et le mensonge pour tromper et déstabiliser l’adversaire. La propagande en faveur d’une prétendue recherche d’égalité sociétale entre homosexuels et hétérosexuels est bien un leurre de guerre psychologique, puisqu’un couple  (ou plutôt une paire) d’homosexuels, dans l’incapacité physiologique (donc naturelle) de procréer, ne peut en rien être l’égal d’un couple hétérosexuel physiologiquement prédéterminé à procréer et se reproduire. Dans ce cas, évoquer le principe d’égalité pour justifier l’injustifiable est bien du domaine de la conviction religieuse, donc du mythe et du déni de réalité, puisqu’il ne peut y avoir d’égalité.
Le comportement des humains est ainsi sous influence d’agents externes désormais entre les mains des médias, en particulier télévisuels. Ces attitudes et comportements des humains peuvent être d’autant plus profondément déterminés qu’ils sont sous influence précoce en âge. Tous les régimes totalitaires l’ont bien compris et appliqué, des régimes communistes aux madrasas islamiques. Dans la France de François Hollande, il semble bien que le principe même de son application (le formatage des esprits au service du pouvoir) doive être mis en œuvre puisque le ministre de l’Éducation nationale parle même de transsubstantiation[9] des enfants : « l’école doit dépouiller l’enfant de toutes ses attaches prérépublicaines. » Le message a le mérite d’être clair et non masqué, les jeunes cerveaux seront formatés selon la volonté du « pouvoir », par l’éducation « publique ». L’enfant sera dépouillé de l’éducation de ses parents dans l’attente de le dépouiller de ses parents ! D’aucuns prétendront ne pas être soumis à l’influence de la télévision, tant mieux pour eux et leur équilibre psychologique. Pour ma part, je suis persuadé que nous sommes tous influencés à des titres et degrés divers par les messages que nous recevons de l’extérieur, aussi bien d’individus que des mass-medias. Il me semble aussi évident que chacun d’entre nous réagit d’abord en fonction de son éducation et de son vécu, amalgamé à son héritage génétique. La vérité de chacun étant finalement relative.

Ainsi, aujourd’hui nous connaissons bien les mécanismes, à l’œuvre, aboutissant à la disparition de l’esprit critique et cartésien, donc à l’abaissement du niveau intellectuel et à la capacité de jugement des citoyens. Or Hannah Arendt[10] a parfaitement démontré que la perte de l’esprit critique entraîne une « logique » de la déraison pour aboutir au totalitarisme.
Le droit sociétal donné aux homosexuels de se marier et potentiellement d’obtenir des enfants, par des voix artificielles et externes à leur paire, est un déni du droit naturel, mais aussi un déni des règles sociétales de survie de l’espèce. C’est une logique de la déraison.

L’homme, la société, l’environnement et les générations futures

Depuis le sommet de Rio de 1992, toutes les conférences nationales ou internationales mettent en avant la nécessité de politiques sociétales prenant en compte le respect des générations futures. C’est l’essence même et l’esprit du développement durable, tel que défini en 1987 dans le rapport Brundtland[11] : «Le développement durable est un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la possibilité, pour les générations à venir, de pouvoir répondre à leur propres besoins».

Il n’y a aucune dissociation entre la nécessaire préservation de la nature et les exigences de la société. Il y a bien prise en compte de générations futures dont il est implicite qu’elles seront issues de générations précédentes. La notion de reproduction est ainsi incluse dans la notion de développement durable. Les politiques doivent concilier les deux exigences, besoin des populations actuelles et à venir et préservation de l’environnement, donc de la nature. Il y a bien ainsi indissociabilité entre société et nature.

En France, la définition qui fait autorité est celle de l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME) : « Équité sociale, efficacité économique, qualité de l’environnement : penser développement durable, c’est prendre en compte simultanément ces trois aspects au lieu de régler des conflits nés de leur confrontation permanente. »

Développement durable = social + économie + environnement
Développement durable = science du compromis

Ainsi, tout est lié : la science, l’économie, la sociologie, donc la nature et l’humain d’aujourd’hui et de demain. Quel que soit le problème de société abordé, il a des incidences naturelles, biologiques, géologiques et physiques, et il est raisonnablement impossible, sous peine d’irresponsabilité, ou de verser dans le mythe, l’utopie et le religieux, de construire un mur de séparation entre la société et la nature, entre l’homme et son environnement. Il s’impose donc de considérer l’homme comme une partie intégrante de la nature et d’apprécier ses comportements à l’aune de l’interrelation nature-société.


La nature ou l’environnement.

Notons aussi que les espaces naturels d’où l’homme est absent sont aussi des espaces inhospitaliers pour l’homme. Ainsi, on ne saurait dissocier l’homme de la nature, puisque l’homme trouve dans le milieu dit naturel tous les éléments nécessaires à sa survie et à sa vie, de l’eau vitale aux matières premières indispensables à son développement.

Quel que soit le paysage observé de par le vaste monde, on peut y trouver la marque de l’homme, plus ou moins profonde.

C’est ainsi que l’écologie politique se trompe lourdement en se présentant comme défenseur de la nature, comprise comme excluant l’homme. La nature est un tout dont l’homme est une partie essentielle.


Le Système Nature-Société ou Environnement-Homme.

Nature-Société ou Environnement-Homme sont des expressions très compréhensives qui peuvent être définies comme un ensemble  d’éléments interagissant les uns sur les autres. Les systèmes sont ainsi d’une grande variété, des mathématiques à la géologie en passant par la biologie et quantité de domaines d’étude, des sciences exactes aux sciences humaines.

Nous nous intéressons ici succinctement au système Homme-Environnement ou encore système Société–Nature fondement du développement durable.

Le corolaire de cette approche systémique est aussi la recherche par les hommes du bonheur. À en croire le Happy Planet Index, le pays où les gens sont les plus heureux serait le Vuanatu[12]. L’analyse des conditions de vie de ses habitants serait : moins on intervient, mieux c’est.  Curieusement, quand la vie était plus dure sous nos cieux, les gens se disaient plus heureux qu’ils ne le disent aujourd’hui.

Cette remarque pour attirer l’attention sur le fait que moins l’homme perturbe les lois naturelles et plus il a de chances d’être heureux.

Ainsi une loi introduisant une distorsion majeure dans les règles de procréation et de filiation, par rapport à la loi naturelle, ne peut que perturber le système Nature-Société ou Homme-Environnement.

En sciences expérimentales, comme en sciences cognitives[13], les modèles élaborés par les chercheurs nécessitent pour leur validation une approche des limites. Cette approche est évidemment complexe, compte tenu de la multiplicité des agents et facteurs. Il est cependant possible de se faire une idée des conséquences d’une décision en recherchant le comportement aux limites d’un système. Je prendrai pour exemple le domaine des matériaux et de leur résistance, puisque dans ce cas les conséquences peuvent être appréhendées par chacun.

En effet, si les limites d’un système sont généralement mal connues et plus ou moins floues (le système cosmique aussi bien que la personnalité ou les sociétés  humaines) leur méconnaissance peut avoir des effets redoutables. Ainsi, en sciences de la Terre et plus précisément en géotechnique, lors de l’étude de la résistance des matériaux en vue de la construction d’immeubles ou d’ouvrages d’art (ponts, routes…), la limite de rupture des matériaux est recherchée par divers procédés (limites de plasticité dites d’Atterberg, limites d’élasticité, limites de rupture des roches lors des tremblements de terre…). La connaissance de cette limite permet de connaître les conditions de résistance des ouvrages et les critères de choix des divers ingrédients à utiliser ou à mélanger.

Pour les sociétés humaines, il en est de même. Les groupes humains ne sont pas miscibles en toutes proportions sans conséquence sur la cohésion de la société.

À l’intérieur d’une société donnée, le développement durable, nous disons bien durable, n’est possible que si quelques critères fondamentaux sont pris en compte, comme la satisfaction des besoins vitaux : boire, manger, se vêtir, s’abriter. Mais aussi toutes les sociétés ont besoin de renouveler leur population, pour assurer la pérennité du groupe, de la communauté, de la société… et même de la civilisation. Avec la politique de l’enfant unique, la Chine a pu expérimenter l’influence d’une décision sociétale majeure sur l’évolution de la société chinoise, y compris le développement de pratiques criminelles pour s’assurer d’un enfant mâle comme descendance.

Le cas aux limites d’une société qui deviendrait totalement homosexuelle est la disparition de la société par incapacité à se renouveler par elle-même.

Dans le présent opuscule, j’ai essayé de montrer que le développement durable ne permet pas de dissocier nature et société. Qu’en conséquence le mariage entre homosexuels n’est ni acceptable ni viable pour la société, puisque, au nom d’un prétendu droit à l’enfant, les homosexuels par leur mariage entendent bien faire valoir «ce droit à l’enfant » et exploiter toutes les ressources de la science et des techniques médicales pour avoir l’enfant désiré.

Ce faisant et ayant eu l’occasion de lire et d’entendre des points de vue radicalement et résolument opposés, j’ai conscience que mon document ne peut convaincre des individus persuadés d’une logique contraire, sur des arguments du type : il faut faire confiance à l’homme, les enfants de toute façon, quel que soit le mode de procréation (hétérosexuel, homosexuel, PMA, GPA, adoption) n’ont pas demandé à venir au monde et ils s’adaptent au contexte dans lequel ils « naissent » et grandissent, ce qui compte, c’est l’amour qu’on leur donne, il faut l’égalité des droits...

Étant arrivé à la limite de ma plasticité cérébrale, ou plutôt corticale, en matière de raisonnement cartésien, en guise de synthèse, j’ai donc fait aussi introspection et exploré les raisons irrationnelles de m’opposer au mariage des homosexuels, en plus de mes raisons fondées sur les impératifs du développement durable.

DEUXIÈME PARTIE
Religions et mariage des homosexuels

Le mariage des homosexuels n’est présent dans aucune des religions du monde, concernant des milliards d’êtres humains. Aussi, si mes arguments rationnels ne permettent pas de convaincre de l’ineptie du mariage des humains de même sexe. Ineptie, puisque le mariage entre humains de même sexe consiste à l’institutionnalisation de sentiments ou pratiques minoritaires et strictement personnelles, c’est à dire, encore,  de la volonté farouche des homosexuels de faire reconnaître par la sphère publique et officielle de comportements strictement privés, leur amour réciproque, dont il n’est garanti nulle part qu’il puisse être éternel. Cette institutionnalisation ouvrant paradoxalement la porte à d’autres comportements humains non conformes à l’intérêt de la société. Ce mariage ouvre une boîte de Pandore, qu’il convient, à mon sens de refermer dès que possible.

Voici donc maintenant mes arguments puisés dans le secteur de l’irrationnel.

Tout d’abord, né dans une famille laïque, j’ai cependant reçu des éléments de culture chrétienne et plus précisément catholique. J’en ai forcément gardé quelques traces enfouies dans mes souvenirs de jeunesse. Ainsi, vraisemblablement, même si j’ai de sérieux doutes sur une vie après la mort, la réflexion m’a amené à considérer le message du Christ dans les évangiles, comme respectable et dense, porteur de paix et d’amour pour son prochain, en fait, gage d’un vivre ensemble de compromis. Ce message, celui du Nouveau Testament, on en retrouve l’esprit dans la morale laïque et républicaine issue de la Révolution française. Il me convient globalement. C’est pourquoi sans doute je ne suis pas indifférent aux propos du pape, comme directeur de conscience. Les chrétiens sont ainsi opposés au mariage des homosexuels, mariage réservé à l’union d’un homme et d’une femme pour assurer une descendance.

J’adopte donc ce point de vue, judéo-chrétien, sans doute partagé par près d’un milliard de chrétiens de par le vaste monde.

Ensuite, autre considération irrationnelle, j’ai longtemps vécu et travaillé dans des pays où la religion dominante était l’Islam. J’ai pu apprécier le contenu et la mise en pratique de cette religion, ce qui en est utile et ce qui peut être critiqué, sinon rejeté. Quoi qu’il en soit, je considère cette religion respectable, comme les autres. Ainsi, la lecture du Coran impose de considérer que le Prophète Mahomet (qu’Allah l’ait en sa sainte miséricorde), retranscrivant le message divin a édicté des règles de conduite pour que les hommes vivent ensemble dans une certaine harmonie.

Le Coran prescrit la peine de mort pour les homosexuels. C’est à l’évidence excessif, mais plus d’un milliard d’humains sont astreints à suivre cette règle et ne semblent pas la récuser. Aussi, même si l’homosexualité existe en terre d’islam, cette pratique sexuelle y est considérée comme une perversion (curieusement, une différence de considération existe entre l’homosexuel « homme » et l’homosexuel « femme »).

Du Coran, donc j’adopte le point de vue que l’homosexualité n’est pas normale, et à ce titre je suis opposé au mariage des homosexuels.

Le bouddhisme et l’indouisme condamnent aussi l’homosexualité.

Dans le judaïsme, l’homosexualité est considérée comme une abomination.

Le tour d’horizon est vite fait, je ne trouve donc dans aucune religion du monde de justification philosophique pour accepter le mariage des homosexuels.





TROISIÈME PARTIE
Conclusion : non au mariage des individus de même sexe
et surtout non au droit à l’enfant


Il faut donc s’interroger sur qui pratique le mariage des homosexuels et qu’elles en sont les motivations.

Notons d’abord que le mariage des homosexuels est une pratique de création très récente, puisque le premier pays à l’avoir adopté a été le Royaume des Pays-Bas, en 1998. Notons aussi que les pays ayant institutionnalisé le mariage entre individus de même sexe sur l’étendue de leur territoire sont peu nombreux (au nombre de onze) : les Pays-Bas, la Belgique, l'Espagne, le Canada. 
l'Afrique du Sud, la
Norvège, la Suède, lePortugal, l’Islande, l’Argentine et maintenant la France. Ces quelques pays sont européens ou sous forte influence culturelle européenne, comme l’Argentine ou l’Afrique du Sud. En comparaison avec le nombre de pays du monde (soit environ 200), leur population est très réduite.

Jusqu’à il y a une vingtaine d’années, l’homosexualité était considérée par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) comme une pathologie. Aux États-Unis, jusqu’en 1973 l’homosexualité était considérée comme une pathologie psychiatrique, en France, c’est jusqu’en 1992 que l’homosexualité figurait dans les diagnostics médicaux[14].

Si l’on considère que dans notre pays, la France, le mariage des homosexuels est le fruit d’un lobbyisme intense de la part d’homosexuels influents et proches du pouvoir socialiste, que les homosexuels sont une faible minorité, et que le principal argument avancé par les défenseurs de ce mariage pour tous est « l’égalité ». Qu’en fait il ne s’agit pas d’égalité, mais d’égalité revendiquée et d’égalitarisme dogmatique  déraisonnable, je ne trouve rien d’un point de vue démocratique qui justifie le mariage des homosexuels.

Je m’inscris donc aussi dans la majorité planétaire, qui n’accepte pas cette pratique du mariage des homosexuels et je ne trouve rien dans les principes républicains justifiant de cette pratique, les individus naissent libres et égaux en droit… Sur l’égalité des droits, les choses sont simples. Oui à l’égalité des droits individuels, non à l’égalité des droits de groupes. Un couple d’homosexuels (qui ne peut procréer sans l’assistance de tiers) n’est pas l’égal d’un couple hétérosexuel, qui hors causes médicales particulières peut procréer… naturellement.

Même si l’égalité figure dans notre devise, il s’agit d’égalité de droits entre individus. Il ne s’agit pas de droits entre communautés. La France ne connaît qu’une communauté nationale. L’égalitarisme invoqué à tout propos ressort du dogmatisme et non du fonctionnement républicain.

In fine, l’essentiel n’est pas notre culture personnelle ou nos états d’âme. L’essentiel est que le mariage des homosexuels ouvre à brève échéance la voie à la procréation médicalement assistée (PMA) et à la gestation pour autrui (GPA), impliquant la marchandisation des corps et des drames à venir dont le moindre ne sera pas la recherche de leurs origines par les enfants issus de ces manipulations. Car la recherche de ses racines, de ses origines n’est pas une simple figure rhétorique. L’engouement actuel pour la généalogie est bien là pour attester que cette quête du « d’où je viens ? » n’est pas anecdotique. A l’autre bout de la terre, en Nouvelle-Zélande, les Mahorais ont une identité ancestrale qui les lient intimement à la terre et à leurs ancêtres comme à leur descendance. La filiation et « le sang » identifiables sont un élément essentiel de la vie des individus, elle signe l’existence de la première cellule sociétale, la famille.

Je m’inscris ainsi en faux contre les « élites » qui affirment que le mariage des humains de même sexe est un progrès  démocratique et sociétal. Des drames humains et familiaux sont ainsi prévisibles et les faciliter, comme les multiplier par le mariage pour les homosexuels est irresponsable.

Conclusion sur le développement durable.
Juger des comportements humains, en dissociant ce qui ressort de la nature et ce qui ressort de la société n’a aucun sens logique et rationnel.
Ainsi, considérer que les hommes d’une secte ont le droit de modifier les règles sociétales, au prétexte qu’elles ne concernent pas la nature est une erreur scientifique, c’est même une forfaiture vis-à-vis de l’organisation cosmique des choses.
L’homme étant le seul habitant de la planète Terre susceptible de se projeter dans l’avenir se doit d’inscrire ses actions avec une vision d’avenir.
Ainsi la loi Taubira ouvrant la porte à l’adoption, à la PMA et à la GPA, pour les humains de même sexe est « comme une écharde dans la cervelle » (inspiré de Matrix). Cette loi ne prend pas en compte le cas aux limites, donc les conséquences d’une généralisation des pratiques qui en résulteront.
Il n’est pas inutile de rappeler à l’attention de mes éventuels contradicteurs ou détracteurs que pour agir, il faut d’abord comprendre l’ordre des choses, hors dogmes sectaires et considérations religieuses ou métaphysiques.
Toute décision humaine, toute loi, doit donc être appréciée par ses conséquences sur les lois naturelles. C’est le fondement même du développement durable.

Conclusion sur le mariage des homosexuels
Ce mariage est ainsi une décision humaine qui va à l’encontre de la notion même de société humaine et qui porte le germe de la disparition de l’humanité. S’opposer au mariage entre homosexuels est un combat du même type que celui en faveur de la biodiversité.

D’un point de vue éthique et pour en terminer, je rappellerai les textes mis en exergue.

«…cette mécanique totalitaire [qui impose à l’ensemble d’un peuple les désirs d’une infime minorité] fait obstacle à tout vrai débat sur les questions qui engage l’avenir. »

Ainsi et surtout, le ressenti des enfants qui naitront de ces unions contre nature n’a pas été abordé.

« Pensez à tous ces enfants qui, cherchant d’où ils viennent, ne trouveraient que des éprouvettes, des banques de sperme, des ventres loués, des manipulations génétiques… »

Des « usines à bébés » existent déjà en Inde[15]. « Dans une clinique de Gujarat des femmes indiennes vivent neuf mois enfermées pour porter l’enfant de couples occidentaux stériles… » « On veille sur elles, ça rassure les clients». Le mot est lâché ! Désormais les bébés seront une marchandise. Inadmissible ! Le mouvement s’accélèrera avec la stérilité « sociétale » des couples homosexuels.
Quand à la « fabrication de bébés », Hitler avait fait de même pour produire de petits aryens. Cela devrait interpeler certains.

Pour finir, s’opposer au mariage des homosexuels n’a rien à voir avec l’homophobie. Comme pour les religions, chacun mène la vie qu’il souhaite, mais l’institution n’a rien à savoir de ces croyances, perversions, pratiques et goûts intimes, tant qu’ils ne perturbent pas l’équilibre fragile de la société.
















[1] «En 1950, les élites exaltaient Staline.
En 1960, elles assuraient que la décolonisation apporterait le bonheur outre-mer.
En 1965, elles s’enflammaient pour Mao ou Fidel Castro.
En 1968, elles rêvaient d’abolir toute contrainte sociale.
En 1975, elles saluaient la victoire du communisme en Indochine.
En 1981, elles croyaient quitter la nuit pour la lumière.
En 1985, elles proclamaient que la France devait accueillir les déshérités de la terre entière.
Dans les années 1990, ces mêmes élites affirmaient que le temps des nations, des familles et des religions était terminé.
Pendant cinquante ans, les esprits réfractaires à ce discours ont été discrédités, et les faits qui contredisaient l’idéologie dominante ont été passés sous silence. C’est cela, le terrorisme intellectuel. Pratiquant l’amalgame, le procès d’intention
et la chasse aux sorcières, cette mécanique totalitaire fait obstacle à tout vrai débat sur les questions qui engagent l’avenir. » 
Jean Sevilla, Le terrorisme intellectuel, Editions Perrin, 2004.

[2] https://fr.wikipedia.org/wiki/Vie
[3] Joël de Rosnay, L’aventure du vivant, Seuil éditeur, 1991.
[4] Etienne Wolf, du Collège de France, dans L’être vivant, éditions Kister, 1961.
[5] Guy Durandin, dans L’homme de demain, éditions Kister, 1961.
[6] Douze clés pour la biologie, Belin éditeur, 1985.
[8] Pierre Bourdieu, professeur au Collège de France. « Sur la télévision », Raisons d’agir éditions, 2008.
[9] Transsubstantiation : transformation d’une substance en une autre.
[10] Hannah Arendt, Le système totalitaire, Editions du Seuil, 2002 (nouvelle édition) et Du mensonge à la violence, Calmann-Lévy éditeur, 1972.
[11] Commission des Nations Unies, sur l’environnement et le développement (World Commission on Environment and Development, WCED).
[12] Happy Planet Index, classement 2006, in Richard David Precht, Qui suis-je et, si je suis, combien ? Belfond éditeur, 2010. D’après ce classement 2006, l’Autriche était le pays européen où les gens se disent les plus heureux, l’Allemagne est au 81e rang, la France au 124e rang, les Etats-Unis à la 150e place et le Qatar, où les habitants, ne travaillent pas, du fait de leur richesse, est à la 166e place.
[13] Les sciences cognitives regroupent un ensemble de disciplines scientifiques dédiées à la description, l'explication, et le cas échéant la simulation, des mécanismes de la pensée humaine, animale ou artificielle, et plus généralement de tout système complexe de traitement de l'information capable d'acquérir, conserver, utiliser et transmettre des connaissances. Les sciences cognitives reposent donc sur l'étude et la modélisation de phénomènes aussi divers que la perception, l'intelligence, le langage, le calcul, le raisonnement ou même la conscience. Les sciences cognitives utilisent conjointement des données issues d'une multitude de branches de la science et de l'ingénierie, comme la linguistique, l’anthropologie, la psychologie, les neurosciences, la philosophie, l'intelligence artificielle... http://fr.wikipedia.org/wiki/Sciences_cognitives
[14] http://www.slate.fr/story/41351/homosexualite-maladie
[15] Voir le reportage dans le numéro de juin 2013 de Marie-Claire (n° 730), intitulé « la fabrique des bébés »



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